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Différences culturelles

 

Le klaxon

Le jour de mon arrivée, une fois installée dans mon appartement, j’ai directement été faire un tour dans la ville, afin de prendre mes repères, connaitre l’ambiance, les gens… J’ai été choquée du nombre de regards qui se posaient sur moi. Oui je suis blanche, oui j’ai l’air d’une touriste américaine, mais quand même je n’étais pas la seule ! De plus, les taxis et les bus ont la manie insupportable de klaxonner dès qu’ils aperçoivent un bout de touriste. Le plus incroyable c’est qu’ils klaxonnent même quand ils ne vont pas dans la même direction que moi. Juste une habitude je pense, qui donne envie de tout faire, sauf de les interpeller !

 

Les petits boulots

Les mexicains s’inventent des petits jobs. Il y a le rangeur de course, un monsieur (des fois deux) qui rangent les courses à notre place au supermarché. Et bien sur, il faut donner un pourboire. Il y a les parkings qui disposent de places « réservées » par les voituriers. De cette façon, nous donnons notre voiture au voiturier qui se charge de la garer. Il y a aussi les « sifflleurs ». Je n’ai pas encore vraiment compris le concept, mais il s’agit de personnes qui se chargent d’aider les voitures à se garer sur les parkings en faisant la circulation.

 

Le papier toilette

Ce qui m’a certainement demandé le plus d’effort depuis que je suis au Mexique, c’est de jeter le papier toilette dans la poubelle au lieu des WC. C’est plus fort que moi, je n’y arrive pas! Mais c’est comme ça et il faut s’adapter.

 

Les pourboires

Les pourboires font partie intégrante de la vie des mexicains. A chaque service rendu, un pourboire est donné. Au restaurant, l’addition ne comprend jamais le pourboire, celui-ci doit être rajouté après et le montant est en général 10% de la note. Ce qui donne souvent lieu à des belles prises de têtes quand l’addition doit être payée par toute une tablée…

 

Le partage

Les mexicains sont très généreux, je m’en suis aperçue dès mes premiers jours, surtout quand il est question de nourriture. Quand ils mangent devant plusieurs personnes, ils proposent de faire gouter à tout le monde, au détriment parfois de leur propre part ! Quand je suis arrivée à l’office, j’ai été très étonnée car mes collègues me proposaient à tous les coups ce qu’ils mangeaient. Je me sens malpolie, presque égoïste de ne pas avoir ce reflexe! Mais il commence à venir!

 

 

La famille au centre de tout 

Elle tient une place très importante au Mexique, beaucoup de mexicains vivent avec leur grands-parents, frères, sœurs, épouse, enfants sous le même toit. Les jeunes tendent à vivre avec leur famille jusqu’à ce qu’ils terminent leurs études ou se marient, ou tout simplement décident de vivre chez leurs parents. La femme quant à elle n’a pas le même rôle que dans notre société occidentale, au Mexique elle a souvent un rôle traditionnel de la femme en tant que mère et responsable des tâches ménagères, tandis que l’homme est le patriarche qui doit survenir aux besoins de sa famille en travaillant. Les fêtes familiales sont très importantes et toujours célébrées (fête des mères, des pères…).

 

 

Une gestion du temps polychronique 

Excepté au travail, les mexicains sont rarement à l’heure. Prévoir une activité ou un rendez-vous avec un mexicain est une chose très incertaine, arriver 30 minutes après l’heure de rendez-vous signifie pour eux être à l’heure. Entre eux les Mexicains ne s’excusent pas d’être en retard et personne ne se formalise du retard des autres, sauf nous, car cela ne correspond pas à nos schémas culturels. Ce qui compte le plus est le temps présent, demain est une autre histoire, donc la planification fonctionne mal au Mexique, les objectifs à trop long terme seront vite oubliés.

 

La chaleur des relations humaines 

Les Mexicains ont une façon très chaleureuse de saluer, ils s’embrassent une fois et se font une accolade (excepté entre hommes ou la poignée de main est de rigueur). De même, l’emploi du tutoiement et l’emploi du prénom est quasi systématique et se fait très facilement. Les Mexicains sont aussi relativement tactiles et lors d’une conversation, la distance d’interaction ou proxémie est très réduite, contrairement aux cultures occidentales.

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